Sans doute que ceux qui me connaissent savent bien que nous fêtons le Noël russe selon le caledrier julien, c'est à dire le 7 janvier, soit 13 jours après le 25 décembre. C'est l'occasion d'une grande et joyeuse réunion de famille (qui s'agrandit chaque année).
Je n'ai pas le souvenir d'un menu particulier, du temps de mes parents et grands-parents, si ce n'est le dessert, à base de blé concassé : la Koutia*. Je vous en donnerai la recette bientôt. Pour ma part, j'ai toujours détesté ça. J'en ai refait deux fois en me disant que mon goût aurait évolué mais non... décidemment, je ne m'y fais pas. Si vous vous décidez à en faire, j'aimerais avoir votre avis sur la chose et je remercie d'avance le (ou la) courageux cobaye. Non, j'exagère, ce n'est pas aussi abominable quand même !
Sinon, je crois me souvenir que la tradition était de faire une volaille au four, ce qui chez nous, se traduisait à une énorme oie ou dinde. Mon père, Aliocha, inventait chaque fois une recette de farce extraordinaire, en général avec des pommes, des marrons, de la chair à saucisse*...car Noël marquait la fin d'un jeune comme la plupart des fêtes orthodoxes (dont la plus importante : Pâques).Nous l'accopagnions souvent de chou rouge aux pommes et lardons*ou encore de Kacha* que grand-mère préparait comme le riz pilaf*.
Depuis plusieurs années, nous faisons un grand repas de blini * sans oublier la Chouba dont je vous ai donné la recette lundi dernier, pour terminer par plein de desserts dont une salade de fruits*.
Demain, je vous donnerai la recette du "pâté de l'océan", une recette inventée par mon père, et que je trouve bien plus intéressante que le tarama*.
*recettes à venir