750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de babouchka.loula.over-blog.com
  • : recettes traditionnelles et familiales russes ; trucs et astuces illustrés, tour de main, bonnes adresses
  • Contact

Recherche

Liens

10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 16:34

Il existe plusieurs façons de faire la pate levée ; je vous livre ma recette familiale qui me vient de ma grand-mère paternelle et transmise par ma mère, Moussia.

 

 Pour 6 à 8 personnes (selon les appétits) et pour une cinquantaine de blini

  • 700 g de farine de froment ou blé
  • 300 g de farine de sarrasin
  • 42 g de levure de boulanger (2 petits paquets)
  • 2 œufs (séparer les jaunes des blancs)
  • 1 litre de lait tiède
  • de l’eau tiède
  • 1 cuil. à soupe d’huile
  • 2 cuil. à soupe de sucre
  • 1 cuil. à café de sel
  •  les blancs d’œufs battus en neige.blini

 

 

Ustensiles :

Un batteur électrique

Une grande jatte en grès

Une cuillère en bois

Casserole et bol

Deux petites poêles en tôle épaisse (et là, c’est vraiment vache de ma part de vous dire ça, parce que depuis une dizaine d’années, j’utilise une crêpière électrique « crêpes party » qui permet d’en faire 6 d’un coup, ça ne colle pas et ça ne rate jamais. La petite poêle est d’un autre temps, sauf si vous avez envie de passer 2 ou 3 heures à transpirer et à vous bruler les doigts.

A vrai dire, l’idéal est d’inviter des amis, de vous retrouver 6 à table et de faire les blini au fur et à mesure : vous versez la pate et chacun fait cuire son blin. C’est divin : ils sont légers, moelleux et idéalement chauds.

 

mise  en garde 

Travailler dans une atmosphère tiède, sans courants d’air !

Emietter la levure dans une très grande jatte, saupoudrer avec le sucre. Attendre que le levure soit liquéfiée.

Ajouter ensuite, en alternant, la farine, le lait tiède + les jaunes d’œufs, tout en mélangeant sans arrêt (avec le batteur, vitesse moyenne). On doit obtenir une crème un peu épaisse, bien lisse. Si nécessaire, on peut ajouter un peu d’eau tiède.

Couvrir la jatte avec un torchon sur lequel on pose une cuillère en bois pour éviter que ça ne déborde. Laisser gonfler au moins deux heures (je le mets dans le four éteint, bien entendu, pour éviter le fatal courant d’air !).

 

Juste avant de commencer la cuisson des blini : ajouter l’huile, les blancs battus en neige,  et l’eau très chaude, que l’on verse doucement pour éviter le « kamok » (ce qui en russe signifie une pelote de fils emmêlés) tout en continuant à mélanger à la main, délicatement. La pâte doit être un peu plus épaisse que la pâte à crêpes. Elle doit continuer à fermenter, on voit de petites bulles quand on a mis l’eau chaude.

Pour graisser l’ustensile utilisé  (poêle ou  crêpière), on coupe une pomme de terre en deux, et on la trempe dans une petite coupelle remplie d’huile. On frotte le fond : ça donne juste la bonne quantité de gras. Si l’on utilise la crêpière (qui est anti-adhésive) cette opération ne doit être faite que pour la cuisson de la première série.

On verse ensuite la pate avec une louche : pour retourner le blin, attendre que la pâte soit presque sèche et forme des bulles sur le côté visible. Le blin doit être blond et moelleux. Au fur et à mesure qu’ils sont prêts, mettre les blini dans une cocotte en terre au fond de laquelle on a mis une serviette propre. Recouvrir à chaque fois, ça doit rester très chaud. On peut aussi les mettre au dessus d’un couscoussier rempli d’eau frissonnante pour que la vapeur les chauffe, ou encore les mettre à plat, par couches successives sur la lèchefrite du four en alternant avec du papier de cuisson et en recouvrant le tout d’un chiffon humide pour éviter le dessèchement. Le fin du fin est de servir sur des assiettes chaudes.

 

 

Pour servir :

On peut les recouvrir de beurre fondu si l’on veut respecter la tradition sans ménager sa ligne mais franchement, c'est complètement superflu !

  • Des œufs mimosa : il faut en prévoir au moins 1  par personne.
  • De la crème fraiche épaisse,
  • des concombres à la russe (là, ils peuvent être salés, on en trouve par exemple chez Izrael à Paris),
  • du saumon mariné à l'aneth*
  • des œufs de lump à la scandinave*
  • diverses variétés de harengs (voir chez Ikéa, ainsi que les œufs de poisson en tube genre Kerrling)
  • le pâté de l’Océan de mon papa Aliocha dont vous avez eu la recette
  • la mousse de harengs fumés*
  • sans oublier l’incontournable « hareng gras » salé que l’on ne trouve également dans les magasins de la rue des Rosiers)

 


Pour les déguster :

Assiette bliniPoser le blin sur votre assiette, étaler la smetana (crème épaisse), les œufs mimosas, puis les préparations,  selon votre goût. Traditionnellement, on remettait un blin par dessus (genre Mac Do) mais les habitudes changent, ça fait un peu beaucoup non ?

Avec cela on ne boit que de la vodka sinon on risque « zavorot kichok ». Je ne vous le traduis même pas, c’est le même genre de menace que vous fait un Suisse si vous buvez de l’eau avec de la fondue !

 

* les recettes sont également publiées aujourd'hui

 

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 16:25

Comme promis, voici donc la recette de mon borchtch. Il est en train de mijoter, je l’ai fait en deux fois, hier et aujourd’hui car c’est une préparation qui demande un certain temps et de l’organisation. D’ailleurs, dans un billet d’humeur prochain, je vous dirai un mot des temps de préparation affichés par certaines recettes de cuisine…ça me fait doucement rigoler.

Donc, pour ce borchtch, comptez deux bonnes heures de préparation (en cumul).

Je pense qu’il doit exister autant de borchtch que de familles, un peu comme la garbure, cette excellente soupe du sud-ouest (de la France).

Les quantités et les poids, sont donnés à la louche (forcément),  faites selon votre « feeling », ce sera de toutes façons impossible à rater.

 Borchtch1.jpg

Liste des courses pour une dizaine (10) de personnes :

1 grosse betterave rouge ou 2 plus petites (crue si possible, mais si elle est cuite, ça va aussi)
500 gd’oignons
750 g de poireaux
350 g de carottes
1 poivron vert doux (facultatif, et d’ailleurs, j’en mets rarement)
1 choux blanc d’environ
1 kg de poitrine de bœuf
400 g de poitrine (lard) de porc fumée
500 g de tomates épluchées
 2 petites boites de 70 g de concentré de tomates
2 l ½ d’eau
4 cuillères à soupe de bon vinaigre
4 cuillères à soupe de sucre semoule
de l’huile (pour ma part, j’utilise de l’huile d’olive)
4 ou 5 gousses d’ail
 sel, poivre, un bouquet d'aneth, 2 bouillons Kub ou de pot au feu, (le mieux, si vous en avez un litre, est d’utiliser un bouillon de pot au feu maison).
200 g de champignons de Paris (facultatif, je n’en mets jamais, je crois qu’ils seraient tout écrasés)


Eplucher la (ou les) betterave(s) et les couper très finement en Julienne. Faire dissoudre le sucre dans le vinaigre à froid, ajouter les betteraves et laisser macérer 10 mn en remuant de temps en temps pour que tous les morceaux soient imprégnés.

Verser le tout dans une casserole, ajouter de litre d’eau froide à fleur, porter à ébullition quelques minutes. Egoutter les betteraves, réserver le jus.

Dans un grand faitout, faire chauffer de l’huile, y faire fondre les oignons émincés les poireaux et les carottes coupés en julienne, ainsi que le poivron en lamelles. Mouiller avec 2 litres et demi d’eau, ajouter le concentré de tomates  les tomates fraîches coupées en petits quartiers, la poitrine de bœuf et le lard. L’eau doit recouvrir de 1 cm à peu près.  Couvrir et laisser cuire une bonne heure. Gouter et assaisonner selon votre goût (sel, poivre) .Ajouter alors les betteraves, le chou émincé et l'ail haché. Couvrir et laisser cuire encore 1 heure au moins.

5 mn avant la fin de la cuisson, ajouter l’eau des betteraves qui doit colorer le borchtch en rouge foncé.

Sortir le bœuf et le lard. On gardera le bœuf pour le Koulibiak*, on peut couper le lard en petits cubes en mettre quelques uns dans chaque assiette.

Présenter avec de la crème « aigre » (il suffit d’ajouter quelques gouttes de jus de citron dans de la crème fraîche épaisse) et de l'aneth ciselé : chacun se servira à sa guise.

 

*en attendant la recette de Koulibiak, faites avec le boeuf comme pour le lard, c’est à dire, coupé en cubes que vous disposerez dans chaque assiette.


Si vous voulez d'autres explications, n'hésitez pas à poser des questions, je serais ravie de vous répondre. Comme beaucoup de plats, le borchtch est encore meilleur réchauffé !

Pour accompagner ce plat, je vous suggère un bon Corbières.

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 18:24

Laissons reposer nos foies d'oies gavé(e)s. Mercredi je vais préparer un borchtsch pour des amis qui viennent passer quelques jours à la maison. Promis, ce jour là, j'en publie la recette illustrée !

J'ai gardé la carcasse et le bouillon de mon chapon pour faire un rassolnik...ça on l'appécie vraiment après les excès générés par les fêtes. Je congèlerai le bouillon qui me reste en le versant dans des briques de lait (vides, vous l'aurez compris) , c'est assez commode à découper avant de le mettre dans la caserole.

Parfois je le verse dans des bouteilles plastiques mais là, c'est une véritable prouesse que de la découper sans que cela ne se termine aux urgences ! Et ce bouillon !!!  incontournable pour un risotto.

Oui, je sais, ce n'est pas très russe mais quoi, qu'est ce que vous croyiez ? Que je ne faisais que de la cuisine russe ?

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 16:03

Voici une recette très appropriée pour des lendemains de fêtes puisque le "rassolnik" est un délicieux potage aux abats de volaille.

D'une part, cela vous permet d'utiliser la carcasse du chapon (ou pintade ou oie ou poulet...) qui vous reste et, d'autre part, cela va reposer votre foie qui a besoin d'un petit répit avant d'attaquer le nouvel an.

rassolnik copie 

la liste de courses (très empirique, je dirais pour 6 personnes à peu près)

  •   3 à 4 gésiers de volailles (facultatif mais si vous en avez, c'est mieux)
  • votre carcasse de  volaille
  • sel, poivre
  • du court bouillon
  • 1 feuille de laurier
  • 2 ou 3 grosses pommes de terre coupées en dés
  • 2 gros oignons coupés en dés
  • 3 à 4 cuillères à soupe d'orge perlée (grandes surfaces ou magasins bio)
  • 4 à 5 concombres Malossol coupés en rondelles (attention, conservez le liquide de leur bocal !)
  • 1 bouquet d'aneth, haché fin
  • 1 pot de crème fraîche épaisse (pour servir)

 

Dans une grande casserole d'eau froide, faites cuire les gésiers et la carcasse dans un court bouillon avec sel et poivre ainsi que la feuille de laurier pendant 1 heure 15.

Au bout de ce temps, sortez les gésiers que vous coupez en tout petits cubes, la carcasse dont vous récupérez toutes les viandes -et seulement après, vous pourrez vous en débarasser !.

Coupez les chairs de la carcasse en petits dés

Filtrez le bouillon de cuisson, versez dans la casserole (vous devez en avoir approximativement 2 litres) .Ajoutez ensuite les pommes de terre, les oignons, les viandes et l'orge perlée. Faites cuire encore un quinazine de minutes (vérifiez en fait que les pommes de terre soient cuites).

Ajoutez alors les rondelles de concombre malossol avec environ 20 cl du liquide de leur bocal. Faites cuire quleques minutes, parsemez d'aneth haché fin.

Servez très chaud en proposant la crème épaisse.

 

Ce nom de rassolnik vient du mot solh qui signifie sel, certainement en raison de l'apport des concombres malossol qui entrent dans la composition de ce potage.


ogourtsy



Partager cet article
Repost0
20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 11:13

En famille, nous appelons cette recette "le pâté de Diédou" (Aliocha, mon père, dont c'est une création originale).

A tartiner sans modération sur du pain noir ou un blin(e) en guise de zakouska.

Un mot sur les zakouski : vous notez que le singulier est "zakouska" car tous les mots se déclinent en russe et c'est pire que le latin ou l'allemand ! Zakouska vient du verbe zakoussith que l'on traduira par mordre et, par extension par faire une bouchée, voire, casser la graine ou encore manger un morceau. En général, les zakouski sont servies en guise d'apéritif (uniquement de la vodka comme boisson) mais en nombre suffisant, elles sont parfaites pour un apéro-dinatoire, on pourra alors remplacer la vodka par du vin blanc sec ou du champagne (toujours avec modération !)


  La liste des courses (cette préparation doit plutôt se faire la veille et se conserve très bien plusieurs jours au réfrigérateur)paté de l'océan

 

  - 300 g de haddock fumé.

  - 300 g d’œufs de cabillaud fumés

  - un petit pot d’œufs de lump rouges

  - une biscotte détrempée dans du lait (facultatif)*

  -150 g de beurre salé

  - du hot Ketchup,

  - de la crème fraîche épaisse (deux grosses cuillerées à soupe environ)

  - du paprika

  - un filet de jus de citron et de sauce Worcester

  - un filet de tabasco vert

 

Passer au mixeur le haddock* et les œufs de cabillaud dont on a, au préalable, retiré la peau de la poche, avec le hot Ketchup (vous dosez selon votre goût) . Ajouter le beurre ramolli, la crème fraîche, une 1/2 cuillère à café de paprika, le jus de citron,.la sauce Worcester, le tabasco.

Mixer le tout. Versez dans un saladier.

Ajoutez en mélangeant délicatement les œufs de lump rouges. Et enfin, transvasez dans le plat de service (je le mets toujours dans un ravier en forme de poisson). Mettez au réfrigérateur pour que le mélange durcisse :  on peut alors dessiner les écailles avec une cuillère à café, faire la nageoire avec un quart de rondelle de citron et l’œil avec un olive noire, sans oubler le brin d'aneth.

 

*excellent filet de haddock fumé label rouge de J.C. David (déjà nommé) que je trouve chez Auchan.

* pour ma part, je ne mets pas de biscotte et je réduis légèrement le poids du beurre (100g) mais je tenais à respecter la recette originale.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 17:11

Sans doute que ceux qui me connaissent savent bien que nous fêtons le Noël russe selon le caledrier julien, c'est à dire le 7 janvier, soit 13 jours après le 25 décembre. C'est l'occasion d'une grande et joyeuse réunion de famille (qui s'agrandit chaque année).

Je n'ai pas le souvenir d'un menu particulier, du temps de mes parents et grands-parents, si ce n'est le dessert, à base de blé concassé : la Koutia*. Je vous en donnerai la recette bientôt. Pour ma part, j'ai toujours détesté ça. J'en ai refait deux fois en me disant que mon goût aurait évolué mais non... décidemment,  je ne m'y fais pas. Si vous vous décidez à en faire, j'aimerais avoir votre avis sur la chose et je remercie d'avance le (ou la) courageux cobaye. Non, j'exagère, ce n'est pas aussi abominable quand même !

Sinon, je crois me souvenir que la tradition était de faire une volaille au four, ce qui chez nous, se traduisait à une énorme oie ou dinde. Mon père, Aliocha, inventait chaque fois une recette de farce extraordinaire, en général avec des pommes, des marrons, de la chair à saucisse*...car Noël marquait la fin d'un jeune comme la plupart des fêtes orthodoxes (dont la plus importante : Pâques).Nous l'accopagnions souvent de chou rouge aux pommes et lardons*ou encore de Kacha* que grand-mère préparait comme le riz pilaf*.

Depuis plusieurs années, nous faisons un grand repas de blini * sans oublier la Chouba dont je vous ai donné la recette lundi dernier, pour terminer par plein de desserts dont une salade de fruits*.

Demain, je vous  donnerai la recette du "pâté de l'océan", une recette inventée par mon père,  et que je trouve bien plus intéressante que le tarama*.

 

*recettes à venir

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 17:42

ane

La météo de cette fin de semaine nous transporte directement dans mon pays d'origine. On a envie de faire un feu de bois, de se mettre les chaussons aux pieds et boire un petit grog.

Mon grand père en était très friand et lorsque j'étais petite, je me demandais pourquoi il délayait le rhum dans l'eau, lui qui se soignait à grandes rasades de vodka ! Et attendez, pas de la pauvre vodka comme on peut en trouver au supermercado, non, de la vodka basique améliorée : la "pertchovka", c'est à dire au poivre (dont je vous livrerai la recette dès lundi), et je me demande même si elle n'était pas au piment. Je ne sais pas si certains d'entre vous sont assez agés pour se souvenir de la publicité "Thermolactyl" représentant une sorte de diable qui crachait du feu en se tenant les poumons ? Eh bien c'est à peu près ce que l'on peut ressentir lorsqu'on boit cette pertchovka. En fait, il faut laisser mariner le poivre quelques heures seulement mais je crois me rappeler que chez nous, le poivre restait toujours dans le fond de la carafe.

Vodka en russe signifie petite eau : l'eau se dit voda ; et vous savez sans doute que les russes adorent les "diminutifs" affectueux. Mais peut-on parler de diminutifs ? Ainsi, Loula devient Loulinka, Sacha : Sachounok, Igor : Igortchkik, papa : papichka, maman : maminka etc..et enfin baba devient babouchka mais là, il y a vraiment un diminutif car les petits enfants appellent plus facilement leur grand-mère babou !

On peut varier à l'infini sur un même nom  ! Je peux vous en donner à la demande !

On peut dire que pour la plupart, ce sont de diminutifs qui rallongent plutôt le nom ou le mot !

Soyez prudents sur les routes...Et ne prenez pas le volant si vous avez bu de la vodka.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 09:10

hareng

A la suite de la publication de mon billet d'hier sur les incontournables de la cuisine russe, j'ai eu des retours angoissés quant à la difficulté de trouver les fameux harengs gras : certains m'ont argué qu'ils n'allaient jamais chez Ikea (en fait une seule personne et d'ailleurs, c'est la seule que je connaisse dans ce cas !), encore moins, si toutefois c'était possible, à Paris etc...

Alors, rassurez vous il existe des harengs de substitution de qualité tout à fait honnorable et que l'on peut trouver chez Auchan (j'espère que j'aurai des retours de leur part, ça fait deux fois que je leur fais de la publicité...en fait, c'est mon hypermarché de proximité). Il s'agit des produits de saurisserie de la marque J.C. David (étiquette ovale jaune et rouge ) sis à Boulogne sur Mer. Je dois dire que toutes leurs salaisons sont remarquables ; pour notre cas, je vous conseille donc le hareng sauvage fumé  qui est très peu salé, doux  et très moelleux. Pendant un temps, on  trouvait aussi les bocaux de harengs de marque Abba (je vous rassure, ils ne chantent pas) mais je ne sais pas s'il y en a encore. Pour ma part, les harengs en bocal de chez Ikea sont toujours en réserve dans mon réfrigérateur...on ne sait jamais, si on devait boire une petite vodka pour fêter un évènement quelconque ...il faut se tenir prêt avec des zakouski !

Pour en revenir à notre hareng gras qui est incontestablement le produit le mieux adapté, sachez que vous pouvez le faire vous même, je vous donnerai la recette lundi prochain car on est en plein dans la saison de sa pêche qui dure jusqu'en février à peu près. A cette occasion, je vous livrerai quelques recettes très simples de zakouski pour vous mettre en bouche avant les fêtes. Et donc, forcément, j'en viendrai à parler de la (des) vodka(s)

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 12:08

aneth

 

Aujourd'hui, je vais partager avec vous les incontournables de la cuisine russe.

A classer en numéro un, bien entendu, la vodka,  à consommer sans modération aucune, surtout par ces jours de grand froid.

Je vous donnerai quelques recettes pour vous permettre d'en varier les goûts.

Ensuite, vous devez toujours  avoir dans votre réfrigérateur un pot de crème fraîche épaisse (smetana) car vous noterez qu'il en est fait grand usage dans la cuisine russe et donc, dans la mienne.

Et pour donner un petit goût de Russie dans vos préparation, n'hésitez pas à y introduire l'aneth (en russe : oukrop). Pour le concerver, acheter de l'aneth fraîs que vous roulez serré dans un film puis, direction congélateur. Ainsi, vous en aurez toujours sous la main.

Vous pouvez le garder fraîs au réfirgérateur si vous l' enveloppez dans un papier ménager et vous mettez le tout dans une poche plastique "Zip loc", que vous fermez en essayant d'y faire le vide. Vous pouvez ainsi le conserver un dizaine de jours (ça marche pour les autres  herbes hein !)

Vous faites une salade de betteraves  ?  hop, vous la parsemez d'aneth.

Une salade de pommes de terre ? Mettez des oeufs mimosa et de l'aneth dessus...vous aurez une salade russe. Ces salades sont regroupées dans la cuisine russe sous le nom générique de "vinegrieth".

Puis, les célèbres concombres (ogourtsi) dont il existe deux préparations :

- les malossol, souvent d'origine polonaise

- et les salés que l'on trouve plus difficilement, si ce n'est dans les magasins d'alimentation russes et qui sont encore conservés dans des tonneaux de saumure et qu'on peut acheter au détail également dans les boutiques du marais

Sans oublier les harengs "gras" (jyrnaya sielotka) et là, on ne les trouve que dans les boutiques russes et juives (les harengs hollandais et belges s'en approchent).


Partager cet article
Repost0
14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 10:26

Bonjour et merci à toutes les copines et membres de ma famille qui m'ont encouragée dès la publication de ma première recette.

Je vais essayer de trouver comment insérer des illustrations puis j'en publierai une par semaine !

Il me reste aussi à améliorer l'aspect de mon blog et chaque jour,  (ou presque) je publierai un petit billet d'humeur en rapport avec, bien entendu, mes états d'âme, mais surtout, d'âme russe.

Partager cet article
Repost0