750 grammes
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  • : recettes traditionnelles et familiales russes ; trucs et astuces illustrés, tour de main, bonnes adresses
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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 15:58

photo(7)Voilà une recette que je n’avais, je crois, jamais réalisée moi-même ; c’était mon grand-père (Diedou) Paul qui en était le spécialiste car c’est une spécialité de sa région (Odessa).

Aujourd’hui donc, je me suis lancée.

C’est assez simple et le résultat m’a paru assez proche de ce dont je me souvenais –tout au moins pour le goût car il me semble, aussi loin que je me rappelle, que ceux de mon grand-père étaient plus pâles et plus petits. Peut-être les saupoudrait-il de sucre glace avant de nous les faire déguster ?

En tout état de cause, avec le thé, c’est parfait.

 

Encore un clin d’œil à la pâtisserie anglo-saxonne : cela se situe un peu entre scones et brownies….avec, en bouche, cette petite fraîcheur que donne la menthe.

 

Pour une douzaine de « prianiki »

Il vous faut :

  • 250 g de farine
  • 125 g de sucre semoule
  • 6 cl d’eau
  • 1.5 cuillère à soupe d’huile (genre pépins de raisins)
  • 1 sachet de levure chimique
  • ½ cuillère à café d’alcool de menthe (Riqulès par exemple)

 

Mélangez d’abord la farine avec le sucre et l’eau puis ajoutez l’huile, la levure et l’alcool de menthe.

Pendant ce temps mettez votre four à chauffer à 230° (ou th. 7).

Enfournez à cette température pendant 5 mn puis baissez à 190° (ou th. 5) et poursuivez la cuisson de 10 à 15 mn maximum en surveillant bien.

Attention, les prianiki doivent rester tout juste blond clair.

Sortez du four et laissez refroidir sur une grille.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:26

zestes citron  Nous avons passé la semaine dernière à Nantes, dans la famille de notre fille aînée Gaëlle.

Inutile de vous dire qu'on est allés faire notre tournée habituelle chez "IMPERIA"* pour remettre à niveau notre provision de bonnes vodkas.

J'en ai profité pour acheter là-bas des ogourtsy (j'ai changé de marque), de la Kascha et le fameux "tvorog", ce fromage blanc frais, complètement égoutté car nous avions pour projet de faire une Watrouchka.

J'étais chargée de l'appareil (fromage blanc, oeufs, sucre...) quant à Gaëlle, elle avait pris en charge la réalisation de la pâte. Et la voilà qui soudain, prise d'une subite inspiration culinair, ma grande Gaëlle propose de mettre quelques zestes de citron dans ladite pâte : et alors là....un succès.

Denis qui d'habitude n'aime pas trop ce genre de patisseries (je partle des cheesecakes et autres watrouchki) y est allé de son compliment : "C'était délicieux -nous dit-il-. Comme j'adore la tarte au citron, ce petit goût dans la pâte m'y a fait penser. Cela apportait une notre très subtile...Dorénavant, quand tu feras de la Watrouchka, n'oublie surtout pas ce détail !"

Alors voilà, je vous livre ce petit secret que l'on doit donc à l'ingéniosité de Gaëlle. Qu'elle en soit ici remerciée, voire louée !

 

 

  • Vous rapez très fin les zestes d'un citron entier que vous ajoutez dans votre pâte au moment de la pétrir.   Bon appétit.

 

imperia*IMPERIA dont je vous ai déjà parlé il y a un moment nous a un peu déçus : il y avait beaucoup de "trous" sur les étagères des vodkas. On n'a donc pas eu trop de choix : heureusement on a encore trouvé nos 2 ou 3 vodkas préférées mais n'avons pas pu en goûter de nouvelles. je fais ça pour vous, bien entendu, pour pouvoir vous conseiller si vous êtes amateurs de cet alcool de blé.
Mais bon, ils nous ont promis qu'ils allaient bientôt passer les commandes !

Je vous rassure, nous en consommons avec modération, pure et dans de tous petits verres, en mangeant des blini (ce que nous avons fait en famille le soir de la Saint-Valentin).

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 17:35

« Cыр » signifie fromage en russe (cyr).

Il s’agit en fait de beignets au fromage blanc sec que l’on déguste au dessert ou à l’heure du goûter avec un tasse de thé, russe bien sur, c’est à dire du thé noir, légèrement fumé, comme « tsar Alexandre » de chez Mariage. (je m’en veux de leur faire de la publicité gratuite mais bon…)  Il me semble que c’était la spécialité de notre grand-père (Diedouchka)  qui d’ailleurs excellait dans la réalisation de quelques douceurs que j’essaierai à mon tour de réaliser avant de vous livrer ses recettes.

 

 

Il vous faut :cyrniki 4


•    500 g de « tvorog » * (fromage blanc sec que l’on peut trouver dans des épiceries russes dont mon magasin préféré à Nantes : Imperia)
•    ½ verre de farine de blé
•    1 œuf
•    2 cuillères à soupe de sucre semoule
•    30 g de beurre ramolli
•    Une pincée de sel (ou alors, utiliser du beurre salé comme je le fais d’ailleurs)

 

Bien écraser le fromage à la fourchette ou au presse purée. Ajouter les autres ingrédients et bien mélanger pour obtenir une pâte homogène.  On peut le faire avec un batteur à petite vitesse.
Faire un « serpent » de 5-6 cm de diamètre avec cette pâte.  Le couper en rondelles d’environ 1,5 cm d’épaisseur. Rouler chaque part dans la farine.

cyrniki 2
Faire fondre du beurre dans une poêle antiadhésive avec une goutte d’huile (genre pépins de raisins) et dorer des deux côtés en surveillant bien la cuisson.


cyrniki  Servir avec de la crème fraîche de la confiture ou du miel. On peut saupoudrer légèrement de sucre glace.

cyrniki 3

 

* voir à la recette de la "paskha" ou encore de la  "vatrouchka"  où l’on utilise ce même fromage blanc, que l’on peut faire soi-même en égouttant de la faisselle pendant 2 ou 3 jours.






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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 15:58

Je viens de faire, et on s’est tous régalés, la compote de pommes en reproduisant la recette de ma maman « Moussia ». Je vous jure que si vous goûtez cette compote, toutes les autres vont paraîtront insipides et sans saveur.

Comme nous habitons maintenant la maison de mes parents, j’utilise toujours les mêmes pommes du jardin, en l’occurrence des rainettes du Canada qui sont aussi bonnes « au couteau » qu’à la cuisson. En ce moment, elles sont parfaitement mûres et lorsque je m’attelle à la confection de cette compote, je les utilise par 5 ou 6 kg. C’est long à préparer mais le jeu en vaut la chandelle.

 

Il vous faut :

 

  • Au moins 2 à 3 kg de bonnes pommes à cuire ; ici, rainettes du Canada
  • De la cannelle en bâtons
  • Un citron non traité
  • Une gousse de vanille ou de la vanille déjà en poudre ou de l’extrait de vanille
  • Du sucre semoule

compote de pommes

Coupez vos pommes en quartiers, épluchez-les et recoupez les quartiers en deux.

Placez les morceaux dans une grosse cocotte (en inox plutôt). Saupoudrez très généreusement de sucre semoule, ayez la main lourde. Je dirais au moins 500 g de sucre minimum pour la quantité.

Glissez 3 ou 4 bâtons de cannelle.

Coupez un citron en 4 et glissez les morceaux au milieu des pommes. Ouvrez la gousse de vanille et ajoutez-la.

Ajoutez un verre d’eau (20 cl) et démarrez la cuisson à feu vif. Baissez le feu lorsque vous voyez que le fond commence à bouillir,  couvrez puis laissez mijoter.

Attention : parfois ça risque de déborder donc il faut être vigilant. Mélangez de temps en temps pour éviter que ça attache en vous méfiant des projections brûlantes.

Il faut que ça cuise longtemps, les morceaux de pommes doivent fondre et la compote doit prendre une belle teinte ambrée et plutôt foncée. La compote est prête quand elle est limite brûlée et même si le fond a légèrement attaché, pas grave : éteignez, couvrez et laissez tiédir. La compote aura un petit goût de caramel.

En cours de cuisson, goûtez et n’hésitez pas à rajouter du sucre.

La préparation se conserve près d’une semaine au frais.

J’adore la faire tiédir pour la manger avec du fromage blanc genre Gervita ou Fjord ou encore, avec une boule de glace à la vanille.

Quand j’en ai beaucoup, je la conserve en barquettes d’un kilo à peu près que je congèle. Le goût reste inchangé, ou encore, je la mets dans des bocaux « le Parfait » que je stérilise en cocote minute, ce qui prend exactement 3 mn (à partir de la rotation de la soupe ».

N’oubliez pas de vérifier, après refroidissement, que le couvercle est bien collé !

compte de pommes

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 09:44

 Il s'agit d'une purée de fruits à déguster en dessert.

 Je pense que ce nom vient de "kisslo" qui décrit quelque chose d 'acide en russe mais dont le sens est moins réducteur que cet adjectif français. Il faut dire que souvent, les mots russes sont « enrobés » de  plusieurs nuances qui peuvent totalement nous échapper si nous ne pratiquons pas cette belle langue.

Dimanche dernier, mes enfants ont cueillis nos groseilles qui étaient bien mures et j’ai fait ce kissiel qui est notre préféré. J'y ai mêlé quelques graines de cassis ainsi que des framboises

On peut le faire avec d’autres fruits (framboises, abricots, myrtilles, mûres, cerises griottes...) également. Dans ce cas, les proportions de sucre et d'eau varient légèrement mais vous pouvez facilement vous adapter.  La quantité de fécule reste toujours la même pour un poids analogue à celui-ci.


 

Kissiel blog 1

 

Pour 750 g de mélange de groseilles, cassis, framboises il vous faut :

 

  • ½ litre d’eau froide
  • 180 g de sucre en poudre
  • 1 cuillerée à soupe de fécule de pomme de terre délayée dans une cuillerée à soupe d’eau froide.

 

 

 

Egrainez les groseilles et les cassis en et mettez les grains dans une casserole avec les framboises ; ajoutez-y l’eau.

Amenez à ébullition sur feu vif, puis baissez le feu et laissez cuire à découvert sur feu doux une quinzaine de minutes maximum.

Kissiel blog 2Passez les fruits à travers un tamis à confiture (qu’on trouve chez Ikea par exemple, c’est idéal pour faire vos gelées de fruits) au dessus d’une jatte ou d'une casserole puis incorporez,  en mélangeant bien, le sucre.

Remettez sur le feu vif et faites à nouveau bouillir.

Baissez alors aussitôt le feu et ajoutez, en remuant bien pour qu’il n’y ait pas de grumeaux, votre mélange fécule/eau.

Continuez à faire cuire encore quelques minutes jusqu’à ce que le mélange épaississe légèrement.

Retirez du feu, laissez refroidir et versez dans un saladier ou des coupelles individuelles.

Réfrigérez au moins 4 heures avant de servir avec de la faisselle ou du yaourt nature (je n’ose pas dire avec de la crème fraiche épaisse mais c’est possible aussi, n'oublions pas que c'est une recette russe !)

 


Un dessert très rafraichissant et de saison.

Le kissiel se conserve plusieurs jours au frais Kissiel blog 3

et peut également très bien se congeler.

Vous pouvez choisir de le congeler d'un bloc ou en portions individuelles.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 17:10

Alors, après toutes ces années et à mon âge, je m’aperçois que la vatrouchka n’est ni plus ni moins que la version russe du cheesecake anglo-saxon.

Etonnant, non ? Comme disait notre regretté Pierre Desproges. Je n’en fais pratiquement jamais car mon cher et tendre époux a détesté pendant longtemps le fromage blanc cuit. Or, après plus de 27 ans de vie commune, il est devenu assez « russe » pour aimer ça !  (moins que la vodka mais bon…)

Je pense que le nom de « vatrouchka » est dérivé de « tvorog » qui, comme vous ne le savez sans doute pas, signifie fromage blanc en russe. Simple supputation qui sera peut-être contredite par des russophones ?

  vatrouchka1 copie

Pour un moule de 30 cm de diamètre, il vous faut :

  • 250 g de farine
  • 1 pincée de sel (inutile si vous avez l’habitude d’utiliser du beurre salé comme moi)
  • 125 g de beurre un peu mou, en petits dés
  • 1 œuf
  • 1 cuillère à soupe de sucre semoule (ou pas, comme vous voulez)
  • Plus ou moins 3 cuillères à soupe d’eau

 

Garniture :

  • 500 g de fromage blanc *
  • 3 jaunes d’œufs
  • 100 g de sucre semoule
  • 1 sachet de sucre vanillé **
  • Des raisins secs ou des fruits confits coupés en très petits dés (facultatif mais ma babou Olga  mettait  des raisins secs)

* et c’est là que la vatrouchka ressemble au cheese cake parce que comme le fromage blanc doit être relativement bien égoutté, si vous êtes pressés, vous pouvez le remplacer par du fromage à tartiner, très peu salé, genre « Philadelphia » « Saint Moret » ou celui de chez Leader Price qui est très bon.  

                                                                                                                           

** pour avoir du bon sucre vanillé, pas besoin d’en acheter, faites le vous même, en mettant simplement une ou deux gousses de vanille dans le bocal où vous gardez votre sucre. Vous verrez, au bout d’une semaine (et plus ça reste longtemps, meilleur c’est) votre sucre sera parfaitement parfumé, d’autant que vous gardez les mêmes gousses lorsque vous renouvelez le sucre !


 

Mélangez ensemble les ingrédients pour faire la pate. Pétrissez bien et Etalez la dans votre moule à tarte. Mettez un cercle de papier de cuisson au fond puis déposez dessus des pois chiches ou fèves secs ou autre poids qui résiste à la chaleur.

Préchauffez votre four à 230° (th. 7/8) puis enfournez pendant 10 mn pour faire sécher la pâte.vatrouchka2

Pendant ce temps : battez les jaunes d’œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse, ajoutez le fromage blanc et éventuellement les raisins secs que vous aurez préalablement fait gonfler dans un mélange d’eau et de rhum pour moitié. Mélangez bien. Enlevez le papier et les pois (bon, je me doute que je n’avais pas besoin de vous le dire, vous n’êtes pas idiots hein ?) Garnissez la pâte avec le fromage blanc. Enfournez (toujours à 230°, th. 7/8). Pour 15 à 20 mn en surveillant : le dessus doit être blond mais pas trop foncé.


Servez tiède. Si vous la mangez en dessert, prévoyez un repas léger mais je vous suggère de servir la vatroucka avec du thé….très russe. Nous sommes de grands buveurs de thé (aussi !)

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 15:08

Puisque cette année les cerises (vichny signifie cerises) sont en avance de 3 bonnes semaines, je vais vous livrer la recette du dessert préféré de mon papa Aliocha.

En fait, la base de cette recette ce sont les « lenivye varenniki » que l’on traduit par « varenniki paresseux ». Paresseux ? Allez savoir pourquoi.

Quand j’étais petite, et qu’on on décidait tout à coup de préparer ce dessert parce qu’on avait trouvé des griottes (ou pour faire plaisir à tout le monde rapidement), ma babou Olga improvisait en les remplaçant par des farfadelles (papillons). Beaucoup moins classe mais tout aussi bon.

D’abord la partie « pate », donc les varenniki paresseux :


  Il vous faut, pour 6 personnes :

  • 500 gde fromage blanc égoutté * (voir recette de la paskha)
  • 250 gde farine
  • Pincée de sel
  • 3 œufs
  • 50 gde sucre
  • Crème fraiche épaisse et sucre semoule pour servir

 

 

varennikiDans une jatte, mélangez au batteur électrique le fromage blanc avec tous les autres ingrédients. Si vous n’avez pas de batteur, passez d’abord le fromage blanc au tamis ainsi que la farine pour éviter la formation de grumeaux.

Mélangez bien la pate puis roulez-la de façon à former une grande saucisse grosse comme un doigt.

Coupez des rondelles et donnez à chacune la forme d’un petit croissant.

Faites bouillir une grande quantité d’eau légèrement salée et jetez y les varenniki.

Dès qu’ils remontent à la surface de l’eau, c’est prêt. Sortez-les délicatement avec une écumoire et posez-les sur un linge propre. Attention, ils sont assez fragiles. Réservez.

Vous pouvez les manger juste comme ça : dans ce cas, en les sortant de l’eau avec l’écumoire, placez les dans votre plat de service, saupoudrez généreusement de sucre semoule et de crème fraiche épaisse. Servez aussitôt.

 

Mais si vous voulez les manger aux cerises….c’est une tuerie ! Le meilleur choix pour ce dessert sont les griottes ou montmorency, légèrement acidulées. 

griottes

 Il vous faut alors :

  • 1, 5 kg de griottes
  • 200 gde sucre 
  • Un peu d’eau.

 

 

Equeutez et dénoyautez les griottes. Saupoudrez généreusement de sucre semoule. Laissez reposer 15 à 30 mn, elles lâchent un peu de jus.

Mettez les cerises dans une casserole, si nécessaire, mettez un peu d’eau au fond et faites chauffer 10 à 15 mn. Attention, ne les cuisez pas trop, elles doivent rester bien fermes et bien rouges.

Et tout simplement, vous melez ces griottes à vos varenniki, vous ajoutez du sucre par dessus tout ça ainsi que, bien entendu, une bonne quantité de crème fraiche épaisse….

Une tuerie je vous dis.

Et dont, si vous avez la flemme de faire les varenniki, remplacez les par des farfadelles (papillons) ou des fusili (tortillons). Prenez une bonne marque de pâtes (De Secco par exemple) ou mieux, si vous en trouvez, prenez les fraîches !

 

* pour avoir 500 g de fromage blanc bien égoutté,  il vous faut à peu près 3 kg de faisselle ou fromage blanc à 40 %. Laissez égoutter au moins 48 h !

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